INSIGLO invité aux 26e Rendez-vous de l’histoire pour témoigner de la capacité des entreprises à se réinventer dans la durée
On ne présente plus Les rendez-vous de l’histoire, un festival tous publics entièrement gratuit, qui mobilise plus de 1 000 invité·es – spécialistes de l’histoire, de l’écriture, de la pédagogie, de la philosophie, du cinéma, de la politique et de l’information – lors d’environ 600 événements. Un cycle thématique intitulé « L’économie aux rendez-vous de l’histoire » a été créé en 2014, qui propose des conférences et débats à Blois bien sûr, mais aussi à Tours et à Vendôme.
Pour relayer le thème de l’édition 2023, « Les vivants et les morts », Territoires vendomois proposait ce jeudi 5 octobre une table-ronde intitulée « Résistance, résilience, renaissance : la vie des entreprises », animée par Jean-Baptiste Anginot, consultant. C’est dans ce cadre qu’Arnaud Berthonnet, directeur associé et gérant d’InSiglo, est intervenu au côté de Laurent Gauthier, directeur de Terroir et Traditions, et Aymeric Olibet, fondateur de la société des biscuits Olibet.
Arnaud a présenté deux exemples d’entreprises dont l’histoire démontre la capacité de résistance et résilience. Chagnaud construction, la première, est une entreprise issue de quatre générations d’entrepreneurs creusois qui, après un RES, finit par déposer le bilan en 2003. Après une tentative de relance, elle finira par disparaître, mais son nom reste un précieux actif pour le dernier propriétaire. SMAC, la seconde, a su faire évoluer son métier depuis 140 ans. Et aussi se réinventer, sans perdre sa personnalité à l’ombre de puissants actionnaires (des grands groupes de BTP), avec dynamisme et ambition.
La principale question posée par cette table ronde : les entreprises ont-elles un ADN propre pour se remettre en question et rebondir à la suite d’une crise ? Les échanges entre les participants ont montré la forte capacité de résilience des sociétés en général, qu’elles soient de tailles importantes ou simples PME familiales. Si ces dernières résistent assez bien aux crises par des prises de décisions rapides, les entreprises de type managériales comme SMAC ont, quant à elles, un pouvoir de résilience et d’adaptation bien plus important sur la longue durée. La capacité de leurs équipes à mieux appréhender l’avenir, en s’appuyant sur des compétences internes larges, est un atout décisif en cas de difficultés.